Discret de grande qualit\u00e9. Ce sont les quatre mots qui r\u00e9sument le mieux Ian Pooley. Il fait partie de l’underground depuis presque le moment o\u00f9 la musique house est arriv\u00e9e en Europe, et il a contribu\u00e9 \u00e0 la fa\u00e7onner depuis lors. Son regard authentique sur le genre a apport\u00e9 de nouvelles influences au fil des ans, mais jamais au d\u00e9triment de sa signature sonore ou en faveur d’un tube bon march\u00e9. <\/p>\n\n
Il est aussi bien inform\u00e9 que les DJ, et l’entendre jouer est toujours une exp\u00e9rience passionnante. Pooley ne se souvient pas d’une \u00e9poque sans musique. <\/p>\n\n
Il a grandi en tant que DJ et producteur. D\u00e8s son plus jeune \u00e2ge \u00e0 Mayence, ce sont les sons de Chicago et de D\u00e9troit qui lui ont mis la puce \u00e0 l’oreille. C’est pourquoi il a toujours jou\u00e9 plus house que la plupart de ses pairs, ce qui l’a rapidement distingu\u00e9. Ce m\u00eame c\u0153ur et cette m\u00eame \u00e2me qui l’ont d’abord s\u00e9duit ont toujours d\u00e9fini sa musique et l’ont aid\u00e9 \u00e0 se rapprocher de plusieurs g\u00e9n\u00e9rations tout en produisant de nombreux albums essentiels. <\/p>\n\n
Ses albums Meridian et Since Then ont \u00e9t\u00e9 des r\u00e9f\u00e9rences en mati\u00e8re de musique house, tandis qu’il est l’un des rares artistes \u00e0 avoir remix\u00e9 Daft Punk (1997’s Burnin’) et \u00e0 s’\u00eatre vu rendre la pareille lorsque les ic\u00f4nes fran\u00e7aises ont ajout\u00e9 leur propre touche \u00e0 \u00ab\u00a0Chord Memory\u00a0\u00bb de Pooley. Il a \u00e9galement remix\u00e9 des artistes comme Jovonn et produit d’innombrables maxis sur une s\u00e9rie de labels influents, d’Innervisions \u00e0 Rekids, mais il sort surtout sur son propre label, Pooledmusic. <\/p>\n\n
Ce qui unit ses sons, c’est qu’ils d\u00e9bordent d’un art subtil – la marque de quelqu’un qui ma\u00eetrise son m\u00e9tier et sait exactement ce qu’il faut faire pour avoir un impact. Jamais trop, jamais trop peu. C’\u00e9tait certainement le cas avec son alias Silvershower, qui a d’abord propos\u00e9 une techno \u00e9l\u00e9gante, profonde et minimale sur des labels comme Plus8 en 1996, puis sur son label Montage apr\u00e8s le nouveau mill\u00e9naire. Outre ses c\u00e9l\u00e8bres m\u00e9lodies d’influence br\u00e9silienne, sa musique s’est impr\u00e9gn\u00e9e au fil des ans de toutes sortes d’influences, du jazz \u00e0 la soul en passant par le Krautrock. <\/p>\n\n
DJ tr\u00e8s respect\u00e9, Pooley a jou\u00e9 dans une longue liste de grands clubs et festivals, du Panoramabar au festival de Glastonbury, en passant par de multiples tourn\u00e9es en Am\u00e9rique du Nord et du Sud, en Asie, au Canada et en Australie. <\/p>\n\n
Australie. C’est un DJ qui joue avec ma\u00eetrise. Les grooves s’encha\u00eenent au fur et \u00e0 mesure qu’il fusionne les grands classiques avec de nouveaux morceaux de bon go\u00fbt, toujours avec un sens de l’amusement aiguis\u00e9 par des milliers d’heures de travail. Pour la premi\u00e8re fois depuis 17 ans, Pooley va bient\u00f4t pr\u00e9senter un nouveau spectacle sur sc\u00e8ne. Il s’agira d’une nouvelle fen\u00eatre sur l’univers musical toujours essentiel de Ian Pooley. <\/p>\n","protected":false},"featured_media":0,"template":"","acf":[],"yoast_head":"\n